Protection des données personnelles : Les élèves policiers sensibilisés sur la bonne pratique

La Commission de l’Informatique et des Libertés (CIL) a organisé le jeudi 4 mars 2021 une séance de sensibilisation au profit des stagiaires de l’école de police. Une initiative qui permettra aux futurs policier de mieux cerner les questions de protection de données à caractère personnel ainsi que les enjeux et les risques de l’usage de l’internet et des réseaux sociaux.

   La commission de l’information et des libertés poursuit ses actions de sensibilisation pour une meilleure appropriation de la question de protection des données personnelles et de la vie privée. Le jeudi 4 mars 2021, elle est allée à la rencontre des stagiaires de l’école nationale de police pour échanger avec les futurs policiers sur la question des enjeux des données à caractère personnel et de la vie privée. Dans son mot de bienvenue, le directeur de l’école nationale de police, le commissaire divisionnaire de police, Sié Tiefi Dabiré s’est réjoui du choix porté sur l’école de police pour sensibiliser les futurs policiers. Pour lui, l’importance de l’utilisation des technologies de l’information et de la communication(TIC) et de l’internet en particulier avec son corolaire d’infraction, n’est plus démontrer dans les administrations publiques et dans la vie de tous les jours. C’est pourquoi poursuit-il, il est indispensable que des acteurs de l’application de la loi que sont les policiers puissent comprendre et mesurer les enjeux réels et combien évolutifs dans un contexte de lutte contre la cybercriminalité, de la protection des données personnelle et de la vie privée. Il a aussi souligné que cette séance de sensibilisation au profit du personnel et des stagiaires permettra de livrer un message capital pour les prémunir des inconvénients des TIC. Pour la présidente de la CIL, Mme Marguerite Ouedraogo/Bonané, le numérique a envahi tous les domaines de la vie de l’homme transformant ainsi ses habitudes. « La donnée sous forme numérique est duplicable à l’infini, communicable en une fraction de seconde à des millions de kilomètres de l’origine, à des destinataires aux confins de notre univers. En rapport avec notre individualité, notre intimité, la donnée numérique personnelle devient un bien très précieux appelée encore l’or noir du numérique dont la protection est rendue plus que nécessaire », a relevé Mme Ouedraogo. C’est pourquoi insiste la présidente de la CIL, son institution travaille constamment pour que les données personnelles des citoyens burkinabè soient protégées. Marguerite Ouedraogo a fait remarquer sa disponibilité à l’endroit des responsables de l’école nationale de police pour accompagner l’institution par l’information et la sensibilisation pour une meilleure compréhension et une appropriation accrue de la notion de protection des données personnelles par les policiers. Elle a en outre fait comprendre que les publications quotidiennes et les traces laissées sur la toile peuvent servir à nous détruire d’où la prudence à tous les niveaux.
DCRP-CIL