A la faveur l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre derniers qui a vu la démission du président du Faso, Blaise Compaoré, la radio et la télévision nationale du Burkina (RTB) sont au nombre des institutions publiques qui ont essuyé les foudres des manifestants.
C’est pour compatir à cette situation que la présidente de la CIL accompagnée d’une forte délégation s’est rendue dans la matinée du 14 novembre 2014 dans les locaux de la RTB.

Deux semaines après les manifestations, la présidente de la CIL a assuré aux directeurs de la télé et de la radio nationale, être venue porter de vive voix, ses encouragements et ceux de son équipe à deux medias qui ont connu des moments difficiles avec le saccage et le pillage des matériels de travail.

Pour elle, cette situation préoccupante pour la RTB l’est également pour la CIL qui bénéficie d’un partenariat fructueux dans le cadre de la sensibilisation à la protection des données personnelles et de la vie privée.

En réponse à cette visite, le directeur de la télé nationale, Alfred Nikiema a dit toute sa gratitude pour une telle démarche.

La délégation de la CIL, a pu également visiter les locaux touchés par la furie des manifestants à la TNB comme à la RTB.

Au niveau de la radio nationale, c’est une directrice encore sous le choc qui a loué la démarche entreprise par la CIL. C’est un élan de solidarité dira t-elle qui pousse à nous relever et à aller de l’avant pour le devoir d’informer et ce malgré la situation difficile que vit la radio après le passage des manifestants.
En attendant des jours meilleurs, à la radio comme à la télé, l’on déplore des pertes d’ordinateurs ou de portables contenant des données personnelles, une situation qui pourrait faire l’objet d’une émission et d’une invitation aux éventuels détenteurs à restituer les matériels emportés dont certains ne leur seront d’aucune utilité.